Les îles San Blas
Nous sommes au mouillage devant la petite île de Pélican Island à Green Island, où nous avions rejoint il y a quelques jours Mamarossa et Eclipse et avec qui nous avons grillé des poissons au feu de bois sur cette île confettis déserte !
Après notre retour de France, nous avons constaté quelques jours plus tard que toute l'électronique du bateau restait muette ! Nous avons rencontré quelqu'un de compétant en électronique et le diagnostic est tombé : nous avons pris la foudre pendant nos « vacances » en France ! Trois répétiteurs d'instrument ont grillés. On s'apercevra plus tard que l'anémomètre et l'AIS (qui permet de détecter les gros cargos) ont également grillé !!
Nous avons donc « déménagé » de Panamarina vers la baie de Linton, mouillage agréable et bien abrité juste à côté où il a fallu attendre les pièces défectueuses. Deux des répétiteurs et l'anémomètre ont pu être remplacés par du matériel d'occasion. L'écran du pilote automatique a du être commandé à Panama city où nous sommes partis le chercher trois semaines plus tard ! Reste l'AIS que nous avons commandé que Ebay et que nous récupérerons plus tard.
Nous n'avons pas chômé pendant ce temps. Il a fallu remonter le Lazy bag et la Grand Voile réparés à Panamarina. Réparer toutes sortes de choses à droite à gauche, gratter la coque du bateau. Ici, un hollandais tient un restaurant au bord de l'eau où nous pouvons laisser l'annexe. Un club de plongée également tenu par une turque qui a vécu en France et chez qui j'ai pu regonflé la bouteille de plongée, vidée par le nettoyage de la coque !
Nous avons fêté l'anniversaire de Timothée et joué plusieurs fois à la marina de Linton au tir à l'arc qu'il a reçu !
Nous avons rencontré à Panamarina une « backpacker », Enora, qui cherchait un bateau pour aller en Colombie. Comme nous allons vers le sud des San Blas vers la frontière colombienne, nous lui avons proposé d'embarquer pour environ deux semaines !
Nous avons rejoint deux « bateaux copains » aux San Blas, Mamarossa et Eclipse, qui ont tous deux des enfants. Une chance pour Timothée qui n'a pas eu de copain depuis notre retour de France !
Nous sommes aller à Mamitupu, déjà très au sud, toujours en compagnie d'Eclipse et Mamarossa. Le coin est joli et le village, presqu'entièrement en cases avec toit de palmier, est accueillant. Mis à part les bords de mer, comme en Afrique, jonchés de plastiques et détritus en tout genre. Nous allons leur donner 5 filtres d'eau potable car ils boivent l'eau de la rivière, amenée par un pipe line jusqu'au village, et l'eau n'est pas toujours saine. Les nourrissons et les enfants ont souvent des diarrhées et il faut de l'eau pure pour le centre de santé pour les plaies, les diabétiques etc...
A cette fin, nous avons rencontré l'adjoint du Sahila (le chef du village) en l'absence de celui-ci retenu à Panamacity. Il nous a reçu dans une immense case appelée le « congresso » où les villageois se réunissent presque tous les soirs ! Le fonctionnement des indiens Kuna est très communautaire.
Ici, il n'y a ni fruit ni légumes. Mais des langoustes à 6$ le kilo ! Nous avons quand même réussi à obtenir quelques oranges !
Tous les matins à l'aube, un nombre impressionnant de pirogue à rame partent vers le rio où le continent pour récupérer de l'eau, entretenir les cocoteraies et les « finca » ou encore pêcher... Parfois, ils passent discrètement par nos bateaux pour vendre langoustes ou noix de coco car ils n'ont pas le droit d'encaisser l'argent directement. Tout est mis en communauté !
La saison des pluies n'est hélas pas finie ! Les chemins du village sont gorgés d'eau ! Il n'y a quasiment pas de connection internet en dehors de la wifi gratuite mais très aléatoire de l'école !
Mais la pêche est miraculeuse ! On a jamais autant pris : trois bonites et un tazard le premier jour, deux bonites et une carangue peu de temps après !
Nous sommes partis plus au sud pour déposer Enora à la frontière Colombienne. Nous avons mouillé devant le village de Puerto Perme ( Anachucuna pour les intimes ! ). Superbe mouillage complètement abrité de tous les vents mais hélas les méduses en nombre vont nous empêcher de nous baigner ! L'accueil dans le village est chaleureux et nous serons même invité par une famille à boire du lait à la papaille ! Enora nous quitte ici pour prendre une Lancha jusqu'à Puerto Obaldia, où elle pourra poursuivre son voyage sac à dos vers la Colombie.
Puis nous sommes remonté jusqu'à Isla Pinos, mouillé devant une belle plage avec même un restaurant !! On va jouer avec Timothée sur la plage.
Les ennuis continuent avec la drisse de grand voile qui casse par deux fois et on ne sait pas pourquoi !
Toujours pas d'internet et les charters proches doivent s'inquiéter. On rebrousse chemin de quelques milles vers le village de Mulatupu où nous ne restons que quelques heures car la connection internet est très mauvaise. On remonte vers Mamitupu puis directement avec un superbe vent de travers vers les iles de l'ouest et Green island où j'écris ces lignes.
Nous allons remonté vers Linton bay pour préparer les charters : lessives, gas oil, gaz, courses, etc...
Nous resterons aux San Blas jusqu'à début février. Après, ce sera le passage du canal !
Tir à l'arc à Linton Bay
Mouillage de la baie de Linton
Un tunnel sous la mangrove à Linton Bay
Singes Capucins à tête blanche, Linton Bay
Green Island
Lever de soleil à Snug Harbour (Playon Chico)
Village Kuna de Mamitupu
Tarot sur Mamarossa
Avec les Mamarossa et les Eclipse
Mamitupu
Mission filtres à mamitupu
Village Kuna de Anachucuna
La pêche est miraculeuse aux San Blas...
La petite île de Pélican Island
Pélican Island
Pélican Island : le yoga sur la plage